Francés, pregunta formulada por anniesita23, hace 1 año

Por que son importantes los inmigrantes en el crecimiento de francia..urgente!!plis

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Contestado por alexandrarefuveille
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Selon la définition des Nations unies[N 1] (« personne née dans un autre pays que celui où elle réside »), en 2015, l'immigration en France représente 7,85 millions de personnes, soit 11,9 % de la population totale (66,2 millions), dont 5,3 millions (8 %) nées hors d'Europe[2],[3]. Elle se classe ainsi au cinquième rang mondial pour le nombre d'immigrés, derrière les États-Unis (45,8 millions), la Russie (11), l'Allemagne (9,8) et l'Arabie saoudite (9,1), devant les Émirats arabes unis (7,8) et le Royaume-Uni (7,8). En proportion de la population totale, la France (11,9 %) se situe à un niveau comparable aux autres pays européens : derrière le Luxembourg (43,3 %), la Suisse (24,9 % en 2016[4]) la Suède (15,9 %), l'Irlande (15,9 %), l'Autriche (15,7 %), l'Espagne (13,8 %), le Royaume-Uni (12,4 %), l'Allemagne (11,9 %), mais devant l'Italie (9,4 %)[5].

Selon la définition de l'Insee (« personne née étrangère à l'étranger et résidant en France »), en 2018 les immigrés sont au nombre de 6,5 millions soit 9,7 % de la population totale (66,9 millions) dont 4,3 millions (6,4 %) nés hors d'Europe[6],[7]. Les descendants directs d'immigrés (personnes nées en France et ayant au moins un parent immigré) sont eux estimés à 7,5 millions, soit 11,2 % de la population dont la moitié sont issus d’un couple « mixte ». Au total, immigrés et descendants directs d'au moins un immigré sont au nombre de 14 millions, soit 20,9 % de la population en 2018. Parmi eux 5,3 millions (7,9 %) sont d'origine européenne et 8,7 millions (13 %) d'origine non-européenne dont 4,3 millions (6,4 %) d'origine maghrébine, 2 million (3 %) d'origine subsaharienne et 0,5 million (0,7 %) d'origine turque[8],[9],[10].

Le solde migratoire annuel en France est de + 58 000 personnes en 2018 (soit 0,08% de la population totale), + 58 000 personnes en 2017 (soit 0,09% de la population totale), + 58 000 personnes en 2016 (soit 0,09% de la population totale), + 40 900 personnes en 2015 (soit 0,06% de la population totale), + 32 300 personnes en 2014 (soit 0,05% de la population totale), + 100 100 personnes en 2013 (soit 0,15% de la population totale), + 72 300 personnes en 2012 (soit 0,11% de la population totale), + 29 500 personnes en 2011 (soit 0,04% de la population totale), + 38 900 personnes en 2010 (soit 0,06% de la population totale) et + 32 300 personnes en 2009 (soit soit 0,05% de la population totale)[11]. Cependant, le faible solde migratoire résulte de flux importants qui se compensent[12]. Ainsi, en 2015, le solde migratoire (+ 41 000) se décompose en un solde négatif pour les non-immigrés (- 147 000) et un solde positif important pour les immigrés (+ 188 000) . Le solde migratoire annuel des immigrés uniquement était de + 191 000 personnes en 2017, + 191 000 personnes en 2016, + 188 000 personnes en 2015, + 197 000 personnes en 2014, + 187 000 personnes en 2013, + 176 000 personnes en 2012, + 161 000 personnes en 2011, + 140 000 personnes en 2010 et + 133 000 personnes en 2009[13].

Selon l'INED, et sur la base du recensement de 1999, parmi la population vivant en France, environ 13,5 millions de personnes ont une origine étrangère totale ou partielle sur trois générations, soit 23 % de la population[14]. Gérard Noiriel estime en 2002 qu'environ un tiers des Français ont « une ascendance étrangère » si l'on remonte aux arrière-grands-parents[15]. En 2011, selon un article de Michèle Tribalat, on comptait 8,7 % d'immigrés, 19,2 % de personnes d'origine étrangère sur deux générations et près de 30 % sur trois générations[16]. Selon Pascal Blanchard, en 2015, entre 12 et 14 millions de Français, soit entre 18 et 22 % de la population totale, ont au moins un de leurs grands-parents né dans un territoire non européen[17]. Pascal Blanchard estime que, sur quatre générations, « un quart des Français ont une origine extra-européenne » et « un autre quart ont un grand-parent au moins issu des immigrations intra-européennes »[18]. Selon Cris Beauchemin, chercheur à l'INED, on peut estimer en 2018 que deux personnes sur cinq (soit 40 % de la population vivant en France) sont issues de l’immigration sur trois générations[19].

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